ANTIQUITEZ ET CHRONIQUES DE LA VILLE DE DIEPPE
Date de parution : 1874
DAVID ASSELINE
Date de parution : 1874
DAVID ASSELINE
Antiquitéz et chroniques de la ville de Dieppe - Tome I
Le tome I de Antiquitéz et chroniques de la ville de Dieppe est consacré à la période qui va des origines jusqu'en 1588. Le manuscrit de David Asseline ne se limite pas exclusivement à la ville de Dieppe. Il touche aussi à l'histoire de nombreuses communes du pays de Caux. Au début de l'ouvrage, l'auteur rectifie les erreurs communément commises, faute de connaissances et de discernement, sur le passé de la ville. En ce qui concerne " les fondateurs et les fondements de Dieppe ", il réfute l'idée qu'un capitaine du nom de Brennus l'aurait bâti trois cents ans avant Jésus-Christ. Une autre erreur, proche de la précédente, consiste à penser que la ville daterait des premiers empereurs romains , cette hypothèse s'appuyant sur la découverte de pièces de monnaie. Pour David Asseline, le bon sens des habitants, cachant leur trésor loin de leur habitation, est la seule raison de la présence de ces antiques témoins. La troisième erreur, reprise par plusieurs historiens, est de considérer que la ville a été bâtie sur les ruines d'une cité qu'ils appellent la cité de Limes ; un simple problème d'orthographe serait à l'origine de cette hypothèse, qui a fait cependant couler beaucoup d'encre. De même, penser que Dieppe était autrefois Julia-Bona, ne repose pas, pour l'auteur, sur des bases solides. Il réfute également la possibilité que Charles Martel ait fait un embarquement notable à Dieppe. Enfin, dernière erreur à ses yeux : penser que l'on doit la fondation de la ville Charlemagne. Bien évidemment, David Asseline ne se contente pas simplement de contredire toutes ces hypothèses, il étaye systématiquement ses propos sur des preuves et étudie en détail les écrits de tous les historiens qu'il conteste. Son manuscrit en a d'autant plus d'intérêt. De plus, grâce à sa situation portuaire, Dieppe bénéficie d'un passé maritime riche en expéditions militaires ou commerciales. L'auteur transporte avec bonheur le lecteur dans ces épopées toutes aussi passionnantes que les conflits et les guerres qui ont façonné la Normandie depuis des siècles.
- Livre de dimensions 18 centimètres par 28 centimètres, 395 pages,
- Dos lisse cuir ocre à nerfs rehaussés de filets horizontaux et de motifs dorés, plats cuir couleur ocre. Pièces de titre or,
- Imprimerie " Emile Delavoye ", Dieppe - Seine-Maritime.
Antiquitéz et chroniques de la ville de Dieppe - Tome II
Le tome II de Antiquitéz et chroniques de la ville de Dieppe couvre la période qui va de 1588 à 1682. Il s'ouvre sur l'épisode du gouverneur de Dieppe, Aymard de Chaste, qui combattit avec ardeur et conviction les Ligueux. David Asseline nous fait vivre au jour le jour, et avec un souci du détail évident, toutes les actions du gouverneur, qui fut un précieux soutien à l'avènement d'Henri IV. Le 26 août 1589, ce dernier entra à Dieppe qui, non seulement, était devenu un point d'appui sûr pour ce monarque qui suscitait peu de ralliement, mais qui, grâce à sa position portuaire, pouvait permettre le débarquement de renforts venus d'Angleterre. Lors de la célèbre bataille d'Arques dont il rapporte pratiquement heure par heure le déroulement, David Asseline décrit un roi qui se croyant perdu, se plaignait " qu'en toute la France il ne se trouvait point cinquante gentilshommes qui eussent assez de résolution et de courage pour mourir avec leur roi ". C'est alors qu'intervint le seigneur de Châtillon : " Courage, Sire, nous voici pour mourir avec vous ! " L'issue du combat fut favorable au souverain, malgré l'inégalité des forces en présence, à tel point que " les merveilleux succès des armes de Sa Majesté furent tenus pour un coup du ciel ". C'est encore avec un souci de précision très grand que David Asseline fait revivre une cérémonie au couvent des pères minimes de Dieppe, à qui les corps de saint Victor et sainte Pauline avaient été accordés par le pape. Il montre encore dans ce récit tous ses talents de chroniqueur et d'historien, animés par une foi profonde, qui rend ses écrits si vivants et si essentiels pour notre patrimoine. Il rend aussi hommage, tout au long de son ouvrage, à de nombreux personnages qui ont su faire honneur à la cité. Les domaines de leur talent sont très variés. Le lecteur rencontre ainsi, Isaac Caus, ingénieur du XVIIe siècle, inventeur d'une fontaine artificielle qui provoquait le chant d'oiseaux de terre, ou encore Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales dont les victoires sur la flotte espagnole et hollandaise provoquèrent la satisfaction du roi ; gloire qui retentit sur toute la population dieppoise.
- Livre de dimensions 18 centimètres par 28 centimètres, 430 pages,
- Dos lisse cuir ocre à nerfs rehaussés de filets horizontaux et de motifs dorés, plats cuir couleur ocre. Pièces de titre or,
- Imprimerie " Emile Delavoye ", Dieppe - Seine-Maritime.
Le tome II de Antiquitéz et chroniques de la ville de Dieppe couvre la période qui va de 1588 à 1682. Il s'ouvre sur l'épisode du gouverneur de Dieppe, Aymard de Chaste, qui combattit avec ardeur et conviction les Ligueux. David Asseline nous fait vivre au jour le jour, et avec un souci du détail évident, toutes les actions du gouverneur, qui fut un précieux soutien à l'avènement d'Henri IV. Le 26 août 1589, ce dernier entra à Dieppe qui, non seulement, était devenu un point d'appui sûr pour ce monarque qui suscitait peu de ralliement, mais qui, grâce à sa position portuaire, pouvait permettre le débarquement de renforts venus d'Angleterre. Lors de la célèbre bataille d'Arques dont il rapporte pratiquement heure par heure le déroulement, David Asseline décrit un roi qui se croyant perdu, se plaignait " qu'en toute la France il ne se trouvait point cinquante gentilshommes qui eussent assez de résolution et de courage pour mourir avec leur roi ". C'est alors qu'intervint le seigneur de Châtillon : " Courage, Sire, nous voici pour mourir avec vous ! " L'issue du combat fut favorable au souverain, malgré l'inégalité des forces en présence, à tel point que " les merveilleux succès des armes de Sa Majesté furent tenus pour un coup du ciel ". C'est encore avec un souci de précision très grand que David Asseline fait revivre une cérémonie au couvent des pères minimes de Dieppe, à qui les corps de saint Victor et sainte Pauline avaient été accordés par le pape. Il montre encore dans ce récit tous ses talents de chroniqueur et d'historien, animés par une foi profonde, qui rend ses écrits si vivants et si essentiels pour notre patrimoine. Il rend aussi hommage, tout au long de son ouvrage, à de nombreux personnages qui ont su faire honneur à la cité. Les domaines de leur talent sont très variés. Le lecteur rencontre ainsi, Isaac Caus, ingénieur du XVIIe siècle, inventeur d'une fontaine artificielle qui provoquait le chant d'oiseaux de terre, ou encore Abraham Duquesne, lieutenant général des armées navales dont les victoires sur la flotte espagnole et hollandaise provoquèrent la satisfaction du roi ; gloire qui retentit sur toute la population dieppoise.
- Livre de dimensions 18 centimètres par 28 centimètres, 430 pages,
- Dos lisse cuir ocre à nerfs rehaussés de filets horizontaux et de motifs dorés, plats cuir couleur ocre. Pièces de titre or,
- Imprimerie " Emile Delavoye ", Dieppe - Seine-Maritime.
